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Le spartiate

Rue de la Marlière 20

Si les Allemands avaient gagné la guerre en 1918, cette gigantesque statue symbolisant la victoire allemande devait être érigée sur l’une des rives de l’Yser. Couchée dans les herbes du pont-bascule de la carrière du Levant, elle était vouée au concasseur. A l’initiative de l’artiste écaussinnois Henry Lejeune, la statue de plus de 22 tonnes fut amenée en cet endroit de la commune. Bien entendu, toutes les associations patriotiques d’Ecaussinnes furent consultées. Il n’était évidemment pas question de glorifier l’Allemagne de 1914-1918. Ce qui était mis en évidence, c’était l’œuvre, soit la glorification du travail de la pierre d’Ecaussinnes dont la statue est issue. Tous acceptèrent cette définition et il n’y eu jamais le moindre incident.

Pour les Ecaussinnois, elle représente un guerrier spartiate mais en fait il s’agit d’un hoplite dont elle a tous les attributs. Le guerrier spartiate est un combattant lourdement armé, souvent barbu mais portant toujours les cheveux longs comme signe distinctif. Ce n’est pas le cas de l’œuvre du caporal allemand Fritz Rasselbert, professeur à l’académie des Beaux-Arts de Berlin. Il commença son travail de sculpture dès la fin de 1916 ou le début de 1917. A Armistice de 11 novembre 1918, le travail n’était pas terminé et la carotte qui supporte la tête ne fut jamais élevée. A plusieurs reprises, il rencontra le célèbre sculpteur Ecaussinnois Hector Brognon.

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