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Ecaussinnes, la Romantique

Balade n° 2 (balisage bleu)

  • Distance : 4 km
  • Durée de la balade :
    • sans visite : 2h
    • avec visite (château fort, église Sainte-Aldegonde) : 4h
  • Parcours : asphalte sur la plus grande partie, gravier dans le Tunnel des Amoureux
  • Accessible aux personnes à mobilité réduite
  • Télécharger ici le plan de la balade n° 2
Pour la description de cette balade à partir du château fort (1) jusqu' à l'église Sainte-Aldegonde (6), nous vous renvoyons à la balade n° 1 : "A Lalaing, dans les pas de Blandina Rubens"

Quand vous sortez de l'église Sainte-Aldegonde, vous poursuivez sur votre droite la rue Jacquemart Boulle ; 20 m plus loin, vous empruntez à droite la rue des Robinettes, qui se poursuivra par un sentier. Sur la façade de la dernière maison à droite avant celui-ci, une plaque rappelle que Onésiphore Tricot (19), dit Marcel, l'inventeur du Goûter Matrimonial, y naquit en 1883.

Cet immeuble fut avant tout la première école connue d'Ecaussinnes-Lalaing. Ecole mixte privée à ses débuts, elle fut ouverte en 1840 par Aimé Tricot, le grand-père de Marcel, qui y enseigna de 1840 à 1858. Par la suite, il consacra le reste de sa vie à rassembler souvenirs et documents oraux ou écrits ayant trait aux Ecaussinnes, dont il fut le premier historien. Quant à Marcel Tricot, son petit-fils, après avoir été tailleur de pierre, il fut imprimeur et créa en 1903 le journal local "La Sennette", qui paraîtra jusqu'en 1954.

Descendons maintenant le sentier qui conduit au Tunnel des Amoureux (20), un endroit un peu mythique des Ecaussinnes et du Goûter Matrimonial.
Avant d'y arriver, nous vous invitons à observer sur votre gauche la superbe façade arrière (style classique) du château de La Follie. Elle est due à Sébastien-Charles de la Barre de Flandre (Pour de plus amples renseignements sur les deux châteaux d'Ecaussinnes, nous vous renvoyons à la brochure "Ecaussinnes, ses châteaux"

Ce sentier et le tunnel des amoureux, qui nous dirait bien des choses si ses murs pouvaient parler, sont d'origine récente (2e moitié du 19e siècle).  Ils ne sont que le déplacement du sentier Sainte-Agathe, qui traversait le parc du château de part en part, approximativement de la maison de Marcel Tricot au moulin de la Follie.

A la sortie du sentier, sur votre droite, se dresse une petite chapelle en forme de "trou de serrure". Elle fut édifiée après la seconde guerre mondiale en remplacement d'une chapelle plus ancienne et dédiée à Saint Ghislain, que les mamans imploraient contre les convulsions.
Vous poursuivez sur votre gauche et un peu plus loin apparaît en contrebas de la route à gauche le corps de logis du moulin de La Follie, dit du Ramponneau (21), dont vous entendrez le bruit de la chute d'eau.

"Ramponneau" est le surnom du meunier Jean-François Delloy, qui l'exploitait en 1823. Par opposition au moulin Brûlé, qui est un moulin banal, le moulin de La Follie est un moulin privé qui ne servait qu'aux besoins du seigneur et des siens. Durant la guerre 40-45, il servit encore pour les Ecaussinnois, qui venaient y faire moudre le blé glané sur les champs.

Poursuivons notre chemin jusqu'au carrefour de la rue de Saint-Ghislain et de la rue de La Follie (22). Tournons à gauche. Nous longeons un mur derrière lequel le château de La Follie (23) s'abrite dans son écrin de verdure.
Un peu avant l'entrée du château, sur notre droite, se trouve une porte métallique qui ferme l'entrée d'un trou de carrière, dénommé Le Gouffre (24), propriété privée de la comtesse de Lichtervelde.

Il s'agit d'une ancienne grésière, une carrière à grès, exploitée par Charles-Victor de Spangen dans la seconde moitié du 19e siècle.  Homme moderne, il dota sa carrière de machines à vapeur, tant pour l'exhaure de l'eau que pour l'extraction de la pierre.   Celle-ci était acheminée à Ronquières sur 2 bateaux, qui empruntaient alors le canal Charleroi-Bruxelles. La carrière fut fermée en 1863 et est aujourd'hui louée à un club de pêche.

Vous passez alors devant le château de La Follie. C'est une propriété privée, qui ne se visite qu'en groupe ( voir la brochure "Ecaussinnes et ses Châteaux" ).
A votre droite, une drève au bout de laquelle se trouve le pont de l'ancienne voie ferrée, la ligne 106, Ecaussinnes-Lembeek (voir balade n°3 "Val de la Sennette" ).  Vous remontez la rue et vous arrivez à l'église Saint-Rémy (25).

L'église que nous connaissons aujourd'hui fut rebâtie vers 1785 sur l'emplacement d'une église qui datait de 1486 : tellement vétuste et frappée par la foudre, qu'elle était devenue dangereuse. Reconstruite sur les plans de l'architecte Merlin, contrôleur des domaines de Marie-Thérèse d'Autriche, elle se révèle être une construction robuste dont la brique est l'élément principal : ses maîtres d'ouvrage étaient les abbayes de Cambron et de Saint-Feuillien du Roeulx, ainsi que le chapitre de la collégiale de Soignies.

A voir :

  • Le retable en grès clair de Saint-Antoine
  • La chapelle avec les gisants de Bernard d'Orley (1506) et de son épouse.
  • Les vitraux du choeur ; Saint-Gontran, roi de Bourgogne et Sainte-Marguerite.
  • Les fonts baptismaux de style renaissance en pierre d'Ecaussinnes (17e siècle)
  • La chaire de vérité en bois de chêne (18e siècle)
Quand vous sortez de l'église Saint-Rémy, vous descendez à gauche la rue du Pont. vous franchissez le petit pont sur la Sennette, vous tournez à droite dans la rue de l'Estanche. Vous êtes au Quartier de La Bassée.
Nous vous invitons à poursuivre votre balade en vous référant à la balade n°1 : "A Lalaing, dans les pas de Blandina Rubens" à partir du point n° 9.
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