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Un peu d'histoire

Ecaussinnes

Le mot "Ecaussinnes" viendrait du bas latin "scalcina" signifiant "pierre à chaux".  Pendant des siècles les deux Ecaussinnes ne formèrent qu'une seule agglomération.  Il faut attendre le XIIIe siècle pour les trouver dissociées en Ecaussinnes-Saint-Remy et Ecaussinnes-Sainte-Aldegonde, la rivière la Sennette servant de démarcation entre elles.

Pour les désigner, on se servit donc d'abord du nom des patrons des deux églises.  C'est ainsi que la partie située sur la rive gauche de la Sennette prit le nom d'Ecaussinnes-Saint-Remy mais environ un siècle plus tard le temporel supplantant le spirituel, Ecaussinnes-Saint-Remy devint concurremment Ecaussinnes la Follie, Grand Ecaussinnes ou encore Ecaussinnes-d'Enghien.

En effet, suite au mariage en 1366 de Marie de Lalaing avec Englebert d'Enghien, la terre et seigneurie de la Follie devint propriété de ce dernier.

Après les Enghien, la seigneurie de la Follie passa aux Argenteau (XVè siècle), aux Orley (1487), aux Rubempré (1538), aux Renesse (XVIè siècle), aux de la Barre de Vieux Mesnil (1659), aux Looz-Corswarem (1721), au chevalier Brouwet, receveur général du Hainaut (1766), à Michel Hennekinne (1805).  Après la révolution, le château de la Follie appartint aux de la Barre de Flandre, aux Spangen et aujourd'hui, aux Lichtervelde.

Si Ecaussinnes-d'Enghien porta le nom de "Grand Ecaussinnes", c'est parce que depuis toujours la seigneurie principale, celle de la Follie était la plus étendue et la plus peuplée des Ecaussinnes.

Sous l'ancien régime, Ecaussinnes-d'Enghien comportait outre la seigneurie de la Follie, d'autres seigneuries tant laïques (Héripont en Escaussinnes) que religieuses comme celles de Saint-Feuillen du Roeulx (Mâlon-Fontaine), de Cambron ou du Chapitre de Soignies pour ne citer que les principales.Avant la fusion des communes, Ecaussinnes-d'Enghien couvrait 1753 hectares et avait en 1976 : 6649 habitants.

Citons parmi les hameaux importants de cette localité : Maieurmont, Thiarmont, Restaumont, Triboureau, Triherée, Waugenée, Noires-Terres, des Carrières, la Follie, etc...

Pendant des siècles, l'activité principale de la localité fut l'extraction et le travail de la pierre bleue, accessoirement aussi celle du grès, mais une partie non négligeable de la population se consacrait à l'agriculture et à l'élevage.

L'arrêté royal du 24 avril 1912 autorisa la commune d'Ecaussinnes-d'Enghien à porter ces armoiries : "Au premier et quatrième quartiers : d'argent à 5 faces d'azur au lion de gueule, armé, lampassé et couronné d'or, au deuxième et troisième quartiers : d'argent à deux pals de gueules qui est d'Orley et sur le tout l'écusson gironné d'argent et de sable de 10 pièces, chaque giron de sable chargé de 3 croix recroisetées au pied fiché d'or des seigneurs d'Enghien".

Ecaussinnes-d'Enghien a vu naître le comte Albert du Bois (1872-1940), romancier, poête, diplomate et précurseur du mouvement wallon : le comte Pierre de Lichtervelde (1884-1954) historien et archéologue, Ernest Martel (1880-1937) leader socialiste, bourgmestre d'Ecaussinnes-d'Enghien et ancien député permanent de la Province, etc...

Marche-lez-Ecaussinnes

Marche-lez-Ecaussinnes, du vieux mot "marche" qui signifie limite.  Cette commune faisait autrefois la limite entre le duché de Brabant et le Hainaut.  C'était elle qui subissait le premier choc des invasions brabançonnes.

Cette commune se compose de son chef-lieu et des hameaux suivants :

  • Courrière-lez-Ville - De Coudraie, coudrier, et de villa, ville.  Il y avait autrefois, une ville dans ce hameau, appelée "Petit Courrières", d'où "Courrière-la-Ville".
  • Ghellerie - Du mot gallinacé.  On élevait autrefois, dans les terrains marécageux situés entre Feluy et Marche, des canards.  Il existe encore un endroit, appelé "nieu vivi" (neuf viviers).
  • Rue du Bouleng - Rue des champs cultivés.
  • Maladrie - De maladrerie, hôpital des lépreux.
  • Douaire - Les biens, le douaire d'une paroisse.
  • Patard - Ancienne monnaie. Redevance que les habitants devaient probablement donner au seigneur.
  • Tartare ou Delval.

La commune est arrosée par plusieurs cours d'eau qui se réunissent en territoire d'Ecaussinnes-d'Enghien pour former la Sennette.  Le ru principal est le Brabant, ainsi nommé parce qu'il faisait, jadis, la limite entre le Brabant et le Hainaut.On l'appelle aussi "La Marche".  Le Brabant coule de l'est à l'ouest, actionnant autrefois deux moulins à eau.

Par arrêté royal du 21 juillet 1923, les anciennes armoiries ont été reprises dans le sceau communal : "De sinople au lion d'argent, armé, lampassé et couronné d'or, au chef d'argent chargé de trois aiglettes de sable ; l'écu, surmonté d'une couronne de marquis, est supporté par deux lions léopardés tenant des bannières ; celle de dextre, de sinople au lion d'argent, armé, lampassé et couronné d'or, celle de senetze aux armes de l'écu".

Les ascendants du grand peintre Gustabe Vanaise sont originaires de Marche-lez-Ecaussinnes.  Le grand-père de ce dernier était ouvrier agricole.  A force de privation, il acheta une parcelle de terre et de chaume au hameau de Courrière-lez-Ville, qui fut le berceau de la famille.

Nicolas Vanaise, père de l'artiste, quitta Marche-lez-Ecaussinnes et établit à Gand une boulangerie.  C'est là que naquit Gustave Vanaise, grand portraitiste et peintre d'histoire ; on doit notamment à son pinceau les portraits du prince Baudouin, du comte de Flandre et de Léopold II.

Marche fut le berceau de la famille Soupart, dont plusieurs membres se distinguèrent comme ingénieurs des mines ; il vit naître aussi Jules Bougard, à qui l'on doit la découverte des riches gisements calcaires de Payelle, du Levant et de Scoufflény.

Sur une partie de l'église, classée comme monument par la Commission royale, on retrouve la date de 1576.

 

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