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Témoignage de Pascal Marquebreucq, président des Scaussinoûs

Pouvez-vous vous présenter et présenter votre société ?

J’ai commencé à faire le gille chez les Cayoteux dans les années 90. Lorsqu’il y a eu scission du groupe en 2000, j’ai suivi mes amis et la société des Scaussinoûs a vu le jour, emmenée par Pascal Devil (Mike), Eric Duvivier, Patrick Quantens (Quantouch).

Il n’y a pas réellement de comité, nous sommes tous président, et notre devise : Épaule contre épaule reflète très bien l’état d’esprit de notre société. Aujourd’hui encore, même si je suis le président pour la forme depuis maintenant une dizaine d’années, nous restons tous président. Aucune décision n’est prise par un comité. Tout ce décide en concertation avec l’ensemble du groupe et pour les plus jeunes, les parents sont invités à donner leur avis. En tant que président, je suis juste là pour mettre en musique ce qui a été proposé par l’ensemble du groupe. C’est cela qui, à mon idée, fait la force des Scaussinoûs.

Nous sommes je pense la plus petite société de part son nombre de gilles. Une trentaine d’adultes et une vingtaine de jeunes de 2 à 16 ans.

Comment se déroule la journée type d'un gille lors du carnaval ?

Une journée de carnaval pour un gille commence par une bonne préparation quelques jours plus tôt car le jour J, commence un véritable marathon. Sans sa femme, un(e) ami(e) ou encore un parent pour l’aider, il n’y a pas de gille.

Tout commence par l’habillage et le bossage. Vient ensuite un des plus beau moment pour moi, le ramassage. On accueille chez soi et on va ensuite chercher ses compagnons, ses frères de carnaval au son des tambours et de la clarinette accompagné du claquement des sabots et ce dans la pénombre du petit matin et à la lueur des feux de Bengale.

Vient ensuite le rondeau des sociétés au pied du château fort de notre village. Suivent ensuite, le déjeuner en société, la remise des médailles à la commune, le dîner, le grand cortège et le partage avec les Ecaussinnois symbolisé par l’offrande de l’orange. La première journée se termine par un feu d’artifice et la seconde par le cortège de nuit (qui est mon deuxième meilleur moment) pour finir par le brûlage des bosses.

Avez-vous une anecdote à nous raconter ?

Je n’ai pas réellement d’anecdotes à propos du Carnaval car il en est une à lui tout seul. Si un groupe de types un peu déjantés n’avait eu l’idée milieu des années 80 d’organiser le premier carnaval, nous n’en serions pas là. Alors merci Guy Deprycker et les autres pour ce magnifique cadeau.

Avez-vous un message à faire passer aux Ecaussinnois·e·s ?

Les Écaussinnois peuvent dormir sur leurs deux oreilles car nous restons gonflés à bloc et nous attendons avec impatience de pouvoir claquer du sabot aux rythmes des tambours, trompettes, clarinettes, etc. Le prochain carnaval n’en sera que plus beau.

Le petit message que je voudrais faire passer aux membres de toutes les sociétés, c’est soyez patients, nous allons bientôt pouvoir sortir et profiter et partager notre folklore. Ecaussinnes est le village de la fête et de la bonne humeur et à Ecaussinnes, on ne fait pas le gille ou la le paysanne / paysan. On l’est ! C’est toute la différence.

Quelles organisations espérez-vous mettre en place dans les mois à venir et à travers lesquelles nos concitoyen·ne·s pourraient vous soutenir ?

Amis Ecaussinnois, n’oubliez pas de nous apporter votre soutien par le biais de votre participation à nos activités et soupers. Pour les Scaussinoûs, il est prévu le 10 novembre 2021.

Merci à tous.

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