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Témoignage de Mike, ancien Cayoteux

Quel est votre lien avec le carnaval et qu’est-ce que cela représente pour vous ?

J’ai participé au carnaval d’Ecaussinnes dès sa 2e édition en 1987. Il avait été créé l’année précédente par mes amis Guy De Prycker, Patrick Quantens (Quantouche) et Jean-Paul Melan.
Au départ ils étaient une poignée et, très vite, leur société (les « Cayoteux ») s’est agrandie au point d’accueillir plus de 100 membres.

J’ai donc participé au carnaval pendant 13 ans, j’ai beaucoup de souvenirs et un lien très fort avec ce folklore. J’en parlais d’ailleurs toujours à la radio (ou dans les autres médias pour lesquels je travaillais) au moment où il se déroulait.

Quel est, personnellement, votre moment favori lors de ce folklore ? (Soumonces, ramassage, rondeau, cortège,…) Et pourquoi ?

Mon moment favori était, le soir du carnaval, la descente du « Pilori » vers le « Relais de la Ronce » (maintenant l’Evanescence du temps »).
Les feux de bengale et la résonnance de la grosse caisse entre les maisons de la rue de la Grande Ronce en faisaient un moment particulièrement extraordinaire, quasi un moment de transe.

Avez-vous une anecdote heureuse, sympathique, à nous raconter ?

Je dirais le premier raclot chez Gérard du « Royal ».
Je dis souvent que la fureur de vivre appartient aux fous et les Ecaussinnois ont cette folie : nous dégustions cidre et rollmops et, tandis qu’il y avait 7 ou 8 cm d’épaisseur de confettis partout dans le café du « Royal », nous nous lancions et nous glissions sur cette couche de confettis pour sortir de l’établissement !

Y’a-t-il un petit secret de gille que vous pourriez nous confier à travers ces quelques mots ?

« Mon secret » était de boire une cuillère à café d’huile d’olive et, surtout, de toujours bien manger (nous déjeunions d’ailleurs avec un filet pur et des pommes de terre au « Pilori »).

La transe, l’engouement lié au carnaval, permettait de dissiper facilement ce qui était bu et puis j’avais l’art de passer une tournée de temps en temps.

Qu’avez-vous découvert à travers le carnaval ?

J’ai découvert le respect de la tradition, quelque chose de très important pour moi.

Au départ, nous étions des « berdjo », des personnalités fortes qui faisaient un peu ce qu’elles voulaient, au point de danser sur les tables.

On s’est d’ailleurs fait remonter les bretelles par Eric le coiffeur, qui connaissait bien le carnaval et ses traditions. Nous l’avons écouté et dès lors parfaitement respecté le costume de gille et les traditions liées à ce folklore.

Je me souviens qu’une année, les responsables du carnaval de Binche sont venus à Ecaussinnes et nous ont dit que nous avions fait un très beau carnaval, digne de leur évènement.

Si vous deviez inviter une personne à découvrir ce folklore, que lui diriez-vous pour le convaincre ?

Si quelqu’un veut participer à un moment de symbiose et de solidarité (comme cela existe de moins en moins dans notre société), je ne peux que conseiller de participer à un carnaval (que cela soit celui d’Ecaussinnes, de Binche, de Mignault,…)

Les retrouvailles et l’entraide entre gilles par exemple, donnent une ambiance qui n’existe nulle part ailleurs.

Même en tant que « simple spectateurs », voir arriver les gilles en cortège est un moment de partage incroyable…

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